1950 – La Marie du Port

Le dossier de presse promotionnel


LA MARIE DU PORT (1950) – dossier de presse promotionnel

Ce dossier est composé de quatre pages recto verso au format 24 x 32.

Scénario de La Marie du port

– Attention ce scénario dévoile quelques clefs (spoilers) de l’intrigue –


À Port-en-Bessin, petit port de pêche normand, a eu lieu, ce jour-là, l’enterrement de Jules Le Flem. un pêcheur qui, en mourant laisse cinq orphelins. Tandis que la chenille noire du convoi passe pour un dernier adieu devant la flottille des chalutiers au grand complet dans l’arrière-port, dans un café désert un homme attend au comptoir. C’est Henri Chatelard, propriétaire de la plus importante brasserie de Cherbourg, ainsi que d’un cinéma y attenant. Il a accompagné sa maîtresse, Odile, à Port, afin que celle-ci assiste à l’enterrement de son père.

La cérémonie terminée, le café s’emplit. Très vite la conversation devient animée. Une vente aux enchères doit avoir lieu le jour même, celle d’un chalutier appartenant à un certain Viau, lequel a fait de mauvaises affaires et noie son chagrin dans la boisson. Un peu plus loin, chez Le Flem. Odile et sa jeune soeur Marie participent à une réunion de famille où oncles et tantes se partagent assez sordidement les orphelins, à l’exception d’Odile et de Marie, laquelle a décidé de rester à Port et de se placer au café.
Pendant ce temps, Chatelard assiste à la vente du chalutier et s’en rend acquéreur. Après quoi, il reprend le chemin de Cherbourg avec Odile, non sans avoir fait la connaissance de Marie. Quoique cette première rencontre avec Marie ait été dépourvue d’aménité, elle semble avoir fait impression sur Chatelard.


C’est un homme qui connaît la vie, n’a pas beaucoup d’illusions. mais, sentant passer le temps plus vite qu’il ne faudrait, est attiré par tout ce qui est jeune… Marie, petite nature « normande », assez renfermée, volontaire, ambitieuse, fréquentait jusqu’alors un adolescent, Marcel, le fils de Viau, jeune garçon coiffeur. Si Marcel est très épris, il ignore tout des femmes et de l’amour. Sa jalousie, ses tirades aussi enflammées que ridicules agacent Marie au cours des rendez-vous qu’ils se donnent sur la plage. Quant au père Viau, très sévère envers son fils. il ne veut pas entendre parler de Marie.


Chatelard est revenu souvent à Port, son bateau nécessite certaines réparations. Jamais Odile ne l’accompagne : leur liaison est sur le déclin et si la jeune femme est d’excellent coeur, elle est surtout de nature paresseuse et molle.
A chacun de ses voyages à Port, Chatelard rencontre Marie, lui fait des avances et n’essuie que des rebuffades. Y prend-il plaisir? Il saisit toutes les occasions de la voir (ce qui fait jaser) jusqu’au jour où, devenu fou de jalousie, Marcel se jette sous la voiture. Le jeune homme en est quitte pour une fracture et, comme il refuse de regagner le domicile paternel, Chatelard l’emmène à Cherbourg où Odile le soignera.


Chatelard a compris que Marie ne lui cédera jamais s’il ne l’épouse pas. Mais il n’est pas homme à se laisser faire. Il décide de ne plus retourner à Port. Cependant, il reste obsédé par le souvenir de cette petite fille entêtée au regard séduisant.
Quant à Odile, molle et passive, elle assiste, sans beaucoup se défendre, à la ruine de sa propre liaison, se trouvant un dérivatif dans les attentions maternelles dont elle entoure Marcel.
Chatelard ne venant plus à elle, c’est Marie qui, un jour, vient à Cherbourg. A bout de patience, Chatelard l’enferme dans son bureau, dans le but bien défini d’en venir à bout, même par la force ! Mais l’attitude à la fois calme et ironique de Marie le déconcerte. Il abandonne, décidé à rendre la jeune fille à son amoureux.


C’est à ce moment qu’il découvre Marcel et Odile se livrant à des démonstrations qui n’ont rien de maternelles… Un formidable éclat de rire le soulève. Révoltée, Marie s’enfuit. Chatelard la rejoint. Leurs positions respectives s’affrontent, bien précises. Marie veut, exige le mariage qui, pour elle, représente la sécurité du coeur… et de la situation. Chatelard, lui, s’il la désire. l’aime peut-être, entend demeurer libre…


…La force obstinée de la jeunesse ambitieuse l’emportera-t-elle sur les résolutions de l’homme dans la force de l’âge? C’est ce que la suite de l’histoire nous apprendra.



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