Photographies de l’exposition Marcel Carné à la Galerie des donateurs (Cinémathèque Française) 2012

 

Depuis le 24 octobre 2012 jusqu’au 27 janvier 2013, la Cinémathèque Française organise une grande exposition Les Enfants du paradis à Paris.

Vous trouverez le détail de cette manifestation sur notre page spéciale ainsi que sur leur site à cette adresse.

Nous avons d’ailleurs consacré une page avec nos photographies à l’exposition Les Enfants du paradis à cette adresse.

Mais savez-vous que le billet pour cette exposition vous donne droit également à l’exposition Marcel Carné ?

 

En effet, elle se trouve dans la nouvelle Galerie des donateurs à l’intérieur du Musée du cinéma au deuxième étage du bâtiment.

Lorsque vous quittez l’exposition  Les Enfants du paradis, vous pouvez soit descendre par les escaliers soit prendre l’ascenseur.

Par contre, il n’est pas très bien indiqué qu’il vous faut rentrer par le Musée du cinéma puis remonter au bout au troisième étage pour enfin accéder à la Galerie des donateurs.

D’ailleurs en passant, profitez-en pour admirer le robot de Metropolis (Fritz Lang) et même le mannequin articulé utilisé par Martin Scorsese dans Hugo Cabret !

 

Pour inaugurer ce nouvel espace dédié à « la présentation régulière des collections récemment acquises ou offertes à la Cinémathèque », la Cinémathèque Française a donc choisi de rendre hommage à Marcel Carné en exposant les plus belles pièces tirées du Fonds Marcel Carné acheté en 2009 « auprès de la French Library à Boston, grâce à plusieurs donateurs privés (Jean-Pierre Jeunet, Nicolas Seydoux, Sophie et Jérôme Seydoux, Catherine Delepelaire et la Fondation Culture et Musique, la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent), à la Ville de Paris ainsi qu’au ministère de la Culture et de la Communication. »

Pour les plus curieux, nous avions consacré une page aux archives de Marcel Carné lorsqu’elles étaient exposés à Boston ( à voir sur cette page). 

 

Tous droits réservés pour les photographies ci-dessous. 

(c) Philippe Morisson

Je m’excuse par avance pour la mauvaise qualité de ces photographies dû au faible éclairage de cette exposition.

Prolongez votre visite avec les pages spéciales sur le site de la Cinemathèque centrées sur une sélection de documents de la Galerie des donateurs effectué par le journaliste et historien du cinéma Noël Herpe :

www.cinematheque.fr/fr/musee-collections/galerie-donateurs-carne.html

 

 

Les affiches de deux des films de Jacques Feyder sur lequel Marcel Carné a été assistant : La Kermesse Héroïque et Les Nouveaux Messieurs.

A gauche, l’affiche originale de Drôle de drame.

 

 

 

Retrouvez sur cet écran un florilège des scènes mythiques des films de Marcel Carné avec Jacques Prévert.

 

 

A droite de l’affiche de Jenny, le premier film de Marcel Carné, est proposée la planche scénaristique de Jacques Prévert pour Drôle de drame.

 

 

 

 

 

Dans cette vitrine sont exposés plusieurs objets du Fonds Marcel Carné comme l’une de ses caméras, le clap de Jenny, les gants de boxe de L’Air de Paris, le praemium imperial de Marcel Carné (prestigieux prix japonais qu’il reçu en 1989).

 

 

 

 

La photographie du haut représente Marcel Carné à l’âge de 12 ans.

Les deux en dessous le représente à l’âge de 20 ans (la première lors de son service militaire).

 

 

Sous cette vitrine se trouve notamment le découpage technique de Jenny et de Drôle de drame effectué par Marcel Carné.

 

 

 Le découpage technique du Quai des brumes et celui d’Hôtel du nord.

 

 

Celle-ci nous montre la dédicace de Marcel Carné à Jean Gabin sur le tapuscrit du découpage technique du Jour se lève.

Marcel Carné écrit :

A toi Jean, ce scénario pour te rafraîchir la mémoire sur un film que tu as tour à tour méprisé et admiré, et où tu as pu dire un jour « Ah oui, ce film où j’ai fait tellement de vélo …» (???)

Sans rancune.

Marcel, « le môme »

 

 

Sont exposés l’invitation pour la première des Visiteurs du soir ainsi que le dossier promotionnel édité à l’époque que vous pouvez retrouver sur ce site, ici et

Notez la lettre de Jean Cocteau à Marcel Carné daté de mai 1943 dans lequel il écrit :

Je vous écris ces lignes pour vous signaler que si j’ai perdu votre amitié (ce que je regrette) vous n’avez pas perdu la mienne et que je reste votre fidèle…

Jean Cocteau.

 

 

Deux belles photographies de tournages des Visiteurs du soir dont celle de Jacques Prévert et Marie Déa.

C’est l’une des rares photographies sur lequel on voit Prévert sur un tournage de films de Carné car il n’y venait que très rarement.

Notez à droite une maquette du décor par Georges Wakhévitch.

 

 

La maquette du haut est d’Alexandre Trauner et celle du bas de Georges Wakhévitch.

 

 

Le découpage technique de La Marie du port ainsi que de La Fleur de l’Âge, ce grand film inachevé de Marcel Carné avec Jacques Prévert.

 

 

Le découpage technique de Thérèse Raquin qui révéla Roland Lesaffre à qui Marcel Carné dédie ce tapuscrit.

 

 

Une maquette du décor de Juliette ou la clef des songes par Alexandre Trauner.

 

 

La romancière Jacqueline Dana, fille de Jean Mounier (le chef de la publicité chez Discina, entre autres) a visité l’exposition avec son exemplaire de la maquette par Jean-Denis Malclès de l’affiche de Juliette ou la clef des songes. Voyez les différences avec celle qui est exposée.

 

 

L’affiche dessinée par Jean-Denis Malclès.

 

 

A droite se trouve la lettre enthousiaste que François Truffaut adressa à Marcel Carné après avoir assisté à une projection de Terrain Vague.

Curieusement la Cinémathèque n’a pas exposé la carte postale qui accompagnait cette lettre (à voir sur cette page).

 

 

Une maquette de Léon Barsacq (le décorateur principal des Enfants du paradis) pour Trois Chambres à Manhattan, le beau film de Carné avec Annie Girardot et Maurice Ronet.

 

 

Ces quatre maquettes de décor sont l’oeuvre de Bernard Evein pour le dernier film de fiction de Marcel Carné :  La Merveilleuse Visite.

 

 

Admirez cette belle maquette de costume de Jacques Fonteray pour le dernier film (inachevé) de Marcel Carné, Mouche.

 

 

 

A la fin de l’exposition est cité cette phrase de Marcel Carné :

Je ne le nie nullement : j’ai réalisé après la guerre certains films qui ne valaient pas, par leur esprit ou par leur ampleur, ceux tournés jusqu’en 1946.

Cependant est-ce vrai pour tous ? 

 

 

La liste de toutes les personnes et les partenaires qui ont rendu possible cette exposition.

 

 

Dans ce texte de présentation à cette exposition il est écrit notamment :

[…] Réalisateur de classiques éternels, Marcel Carné a connu cependant une carrière difficile, riches en paradoxes et en déconvenues. Responsable dès son troisième long métrage (Le Quai des Brumes)  de l’un des succès les plus éclatants de l’avant-guerre, auteur avec Jacques Prévert d’une série de chefs d’oeuvre, Carné reste pourtant un cinéaste toujours remis en question, et dont on s’acharne parfois à nier l’apport artistique…

Carné était un technicien remarquable ; mais il était beaucoup plus que cela , si on l’en croit Roberto Rosselini : « Je le considère comme le plus grand metteur en scène  européen avec Clouzot ».

Antonioni, qui a été assistant sur Les Visiteurs du soir, ajoute : « Regarder Carné qui possède à un point ahurissant le sens plastique de l’image fut pour moi un enseignement infiniment précieux ».

[…]

Vous avez  jusqu’au 27 janvier 2012 pour voir cette magnifique exposition. 

 

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