1965 – Trois Chambres à Manhattan

le dossier de presse promotionnel

 

TROIS CHAMBRES À MANHATTAN (1965)

Vous pouvez lire le scénario et le texte promotionnel accompagnant ce dossier de presse par ce lien direct.
Ce dossier est composé de 4 pages recto-verso au format 32×24.

Voici les photos illustrant ce dossier de presse promotionnel de Trois Chambres à Manhattan sorti en 1965.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Scénario de Trois Chambres à Manhattan

– Attention ce scénario dévoile quelques clefs (spoilers) de l’intrigue –

 

François Combe (Maurice Ronet) est l’une des vedettes les plus en vue du Tout-Paris. Mais il doit ce succès à son épouse, Yolande (Geneviève Page) qui l’aida à ses débuts. Lorsque Yolande s’éprend d’un jeune acteur, Thierry (Robert Hoffmann), et qu’elle demande le divorce, l’avenir s’effondre pour François

Une année plus fard, dans une chambre minable de Manhattan, François n’a gardé de son passé que quelques complets dans sa penderie, une photo de Yolande et des souvenirs au goût de cendre. Son amertume et sa rancoeur l’ont empêché de conquérir l’Amérique.

Et la nuit, à Broadway, à Greenwich Village, François traîne sa désespérance à travers les rues, le bruit, dans l’éclairage cru des enseignes lumineuses.

Un soir, dans un snack, François rencontre Kay (Annie Girardot). Quelle étrange attirance les entraine à se confier l’un à l’autre, à échanger de pudiques confidences, à passer la soirée puis la nuit ensemble, dans un hôtel misérable de la 8° Rue ? Peut-être le désarroi, cette panique devant la solitude qui fait s’unir les naufragés.

En une nuit, dans cette première chambre, l’alcool et le tabac aidant, Kay dévoile à François un coin de son passé : son divorce, sa petite fille qui vit à Mexico sous la tutelle de son père, une amie new-yorkaise, Jessy, chez qui elle habitait, partie sans laisser d’adresse…

Kay décide de tout dire : Jessy avait un amant, Pierre (Roland Lesaffre), pilote de ligne, qui ne sait pas encore qu’il va retrouver l’appartement vide, à son retour…

Francois se demande s’il s’agit de mensonges, d’imaginations ou tout simplement de la vérité. Kay a-t-elle été Comtesse Larsi à Rome ? François ne sait que penser, le malheur l’a rendu méfiant, et Kay doit supporter le scepticisme, l’ironie et parfois la cruauté de son compagnon.

Pourtant, lorsqu’il s’enfuit de la chambre, l’effroi devant la solitude retrouvée pousse François à courir se réfugier dans les bras de Kay. Plus encore, il se décide à l’emmener vivre dans sa propre chambre, à Manhattan.

L’espoir d’une vie d’où le bonheur ne serait pas exclu semble renaître. Malgré le souvenir de Yolande, malgré le passé incertain de Kay, malgré la honte devant le manque de confort et d’argent, un fragile amour se dessine, tout de tendresse, de ménagement et de pitié réciproque.

A son tour, François se confie. Il relate son passé, ses succès…

Il trouve du travail: Hourvitch (0.E Hasse), producteur à la Télévision — que François avait aidé quelques années auparavant — lui propose un rôle dans une série d’émissions. Depuis longtemps, François n’avait été aussi confiant, aussi heureux de vivre et d’aimer. Mais le Producteur parle trop! Lorsque François lui demande s’il a connu une Comtesse Larsi, à Rome, femme d’un ambassadeur, Hourvitch ne put tenir sa langue : « Elle lui en a fait voir… Il y a eu un joli scandale… Elle a tout plaqué pour partir avec un gigolo… »

François, apès cette nouvelle désillusion, décide de ne pas rentrer.
Lasse d’attendre, inquiète, Kay part à la recherche de François. Elle parcoure les rues, les bars où ils allèrent le premier soir. Dans l’un d’eux, un homme l’interpelle : c’est Pierre, l’ami de Jessy. Il s’accroche à Kay, lui demande des nouvelles de Jessy, les raisons de son départ. Il est complètement saoûl. A ce moment précis, François pénètre dans le bar. La méprise est inévitable. Et Kay, que Pierre retient à toute force, n’a pas le temps de courir et de s’expliquer : François s’est enfui.

Tard dans la nuit, François rentre enfin. Kay l’a attendu. Ivre d’alcool et de jalousie, François ne veut rien entendre. Violent, aveugle, il frappe Kay pour aussitôt, sa colère éteinte, lui demander pardon.

Le lendemain Kay entraine François chez Pierre. D’elle-même, l’équivoque disparait.
Cette tranquillité est de courte durée. Le passé ressurgit sous la forme d’un télégramme de Mexico. « Michèle gravement malade, venir d’urgence — Signé: Larsi« .

Kay prend l’avion, promettant à François de téléphoner, et de revenir vite.

La solitude assaille de nouveau François, et avec elle renaissent le doute, les soupçons, la jalousie. Pendant qu’à Mexico, Kay lutte contre la cruauté du Comte Larsi (Gabrièle Ferzetti) qui lui interdit de voir sa fille autrement qu’endormie par les narcotiques, François, entrainé par Hourvitch, passe la soirée avec June (Margaret Nolan), sa jeune et séduisante partenaire.

Par faiblesse, par crainte de se retrouver seul, François emmène June dans sa chambre. Au milieu de la nuit, le téléphone sonne. C’est Kay : sa fille est sauvée, elle rentre demain. Gêné par la présence de June, François se montre presque froid. June se retire avec tact, souhaitant bonne chance à François.

Le lendemain, François est encore sous le coup de l’appréhension. Sa joie, sa certitude de la droiture de Kay, c’est trop de bonheur. François, honteux de s’être laissé entrainer la veille, ne peut l’exprimer. Devant ce trouble, Kay se méprend. Son intuition lui souffle qu’une autre femme est venue. L’attitude déconcertante de François lui fait croire que tout est fini.

Réprimant ses larmes, Kay s’en va. Mais François, mesurant l’amour qu’il va perdre, abandonne tout orgueil. Il court derrière Kay et lui crie la vérité : « Je t’aime… Peu importe ce qui arrivera ! Si je serai heureux ou malheureux… D’avance, j’accepte. Ni toi, ni moi, jamais plus, jamais… jamais…
NOUS NE SERONS SEULS….
 »

Texte promotionnel de Trois Chambres à Manhattan

 

PHRASES PUBLICITAIRES

* L’un des plus célèbres romans de SIMENON, tourné par l’un de nos plus grands metteurs en scène Marcel CARNÉ, interprété par Annie GIRARDOT (qui a obtenu pour ce film le GRAND PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE au Festival de Venise 1965), Maurice RONET, 0.E. HASSE, Roland LESAFFRE, Gabrièle FERZETTI et avec la participation de Geneviève PAGE.
* TROIS CHAMBRES A MANHATTAN : Un très grand film Français
* Deux êtres bousculés par la vie et que leur amour sauvera du désespoir : TROIS CHAMBRES A MANHATTAN
* TROIS CHAMBRES A MANHATTAN,
quatre atouts maitres : SIMENON, CARNÉ, GIRARDOT (Grand Prix d’Interprétation Féminine pour ce film au Festival de Venise 1965), RONET.
Un très grand film francais.

ECHOS

LA RENTRÉE DE MARCEL CARNÉ

* « TROIS CHAMBRES A MANHATTAN », tiré du célèbre roman de Georges SIMENON avec, comme principaux interprètes, Annie GIRARDOT (qui a obtenu pour ce film LE GRAND PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE au Festival de Venise 1965) et Maurice RONET est le film de rentrée de Marcel CARNÉ.

Le talentueux réalisateur de « QUAI DES BRUMES », « HOTEL DU NORD », « LE JOUR SE LÈVE », « LES VISITEURS DU SOIR », « LES TRICHEURS », etc., etc., ajoute avec ce film une oeuvre remarquable à son palmarès. Pour les extérieurs il a tenu à ce que son film ne souffre d’aucun artifice, et a perturbé avec son équipe technique et trois de ses comédiens, la vie de New-York, obtenant que certaines rues soient interdites aux piétons pour permettre la marche des deux amants solitaires dans la grande cité américaine. Sa vision aiguë du monde, son style nerveux, son immense expérience font augurer un nouveau succès.

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