Marcel Carné par Didier Decoin – l’entretien pour le bonus de l’édition DVD des Visiteurs du soir sorti en 2009 chez SND/M6 VIDEO.
– avec l’aimable autorisation de Didier Decoin et Ellen Schaefer (SND/M6 VIDEO) –
On ne présente plus Didier Decoin, fils du réalisateur Henri Decoin, romancier, scénariste (I Comme Icare d’Henri Verneuil) et depuis 1995 secrétaire général de l’Académie Goncourt.
On sait peu qu’il a pendant longtemps collaboré avec Marcel Carné dès 1972 (sur le scénario de L’Oiseau de mer qui déboucha sur La Merveilleuse Visite (1974) et jusqu’à la fin de carrière de Carné pour son dernier film (inachevé) : Mouche (1992).
Ainsi Didier Decoin est le scénariste qui a le plus longtemps travaillé auprès de Marcel Carné, même si les films n’ont pour la plupart jamais vu le jour.
Nous avons eu l’opportunité de le rencontrer pour un entretien filmé pour le compte des bonus de l’édition DVD des Visiteurs du soir sorti en 2009 chez SND/M6 VIDEO.
Mais il nous a paru intéressant de retranscrire plus amplement ses propos.
En effet ceux qui l’ont entendu parler (dans ce bonus et celui de l’édition DVD de Thérèse Raquin de Marcel Carné) savent que Didier Decoin sait donner vie à la moindre anecdote, au moindre souvenir de sa collaboration avec Marcel Carné.
C’est donc un réel plaisir de le lire. Comme par exemple quand il parle de cette exigence de l’image qu’avait Marcel Carné et de son respect pour les scénaristes.
Lorsqu’il nous relate telle anecdote sur le tournage du documentaire « La Bible » on croirait entendre Carné !
Par moments, le propos se fait plus émouvant lorsque Didier Decoin évoque tous ces films fantômes de Carné qu’il n’a pas tourné et notamment le dernier « Mouche ». Carné lui confiant avant le tournage qu’il ne serait pas capable de le tourner.
Et l’on comprend que Carné n’était pas un homme tourné vers ses chef d’oeuvres passés mais qu’au contraire le plus important pour lui était son prochain film :
« On me fait plein d’honneur, on donne une salle de cinéma à mon nom, une rétrospective par ci, un truc par là, « Les Enfants du Paradis » meilleur film du cinéma français mais on ne me propose pas de faire des films ! » se souvient Didier Decoin des propos de Carné.
Fort de son expérience de plus de vingt ans auprès de Marcel Carné, Didier Decoin perpétue ainsi à sa manière la mémoire des dernières années de carrière de l’un des grands réalisateurs français du 20°siècle.
En espérant que vous serez aussi sensible que nous à ce témoignage exceptionnel.
Philippe Morisson
p.s
Nous adressons nos sincères remerciements à Didier Decoin ainsi qu’à sa femme Chantal pour le temps consacré à la relecture de cet entretien.
Didier Decoin, vous avez collaboré avec Marcel Carné en tant que scénariste sur toute la dernière période de sa carrière à partir de 1974 jusqu’au début des années 90.
Pourriez-vous nous raconter comment vous l’avez rencontré ?
A 18 ans, j’ai eu l’idée de monter une pièce de théâtre dans une salle de répétition près de la salle Pleyel grâce à mon père (le réalisateur Henri Decoin, NDLR) et Marcel Carné est venu. C’était une petite comédie sans prétention et je crois que ça lui avait plu. Puis, nous nous sommes retrouvés dix ans après car il cherchait quelqu’un pour l’aider à travailler sur un scénario d’après un livre de H.G Wells qui s’appelait « La Merveilleuse Visite », une jolie histoire d’un ange qui descendait sur terre.
Il m’a dit :
« Est-ce que ça vous amuserait d’écrire cette adaptation ? »
Et j’ai répondu :
« Mais monsieur Carné ce qui me plairait c’est de travailler avec vous ! ».
Et ce fut donc ma première collaboration avec lui.
Ce fut difficile pour différentes raisons et cela m’a frappé de voir comment, même quand on est Marcel Carné, il n’était pas évident de faire un film.
Le film n’était pas cher, il n’y avait pas de vedettes, mais ce n’était pas évident pour autant d’arriver à monter l’affaire. Ceci dit, il avait déjà dans ce film des prétentions compliquées, consistant à faire le printemps en plein hiver, l’hiver en plein été ! Mais c’était formidable de voir travailler quelqu’un comme ça.
[…]
C’était quelqu’un de très chaleureux finalement. Il avait ses têtes, des gens qu’il aimait bien et d’autres qu’il ne supportait pas. J’ai eu le bonheur de faire partie des gens qu’il aimait bien. Je savais que c’était quelqu’un qui avait des crises de mauvaise humeur qu’il fallait passer… Je l’ai connu sur la fin de sa carrière quand même.
Dans le privé il avait une petite part d’amertume :
« On me fait plein d’honneur, on donne une salle de cinéma à mon nom, une rétrospective par ci, un truc par là, « Les Enfants du Paradis » meilleur film du cinéma français mais on ne me propose pas de faire des films ! ».
Marcel Carné ne vivait qu’à condition d’être à côté d’une caméra, pour l’entendre ronronner.
Mais au-delà de cette amertume il y avait un enthousiasme de gamin ! C’était un gosse ! Gabin l’appelait « le môme ». Ce n’est pas faux car il y avait chez lui un côté infantile dans le bon sens du mot. Une passion pour ce joujou qu’était le cinéma. La caméra était l’équivalent d’un super train électrique ou du premier ordinateur pour un gosse. Il aimait passionnément ça.
Donc on s’est beaucoup vu pour préparer des films… qui n’ont jamais été tournés ! On en a fait plein comme ça.
La filmographie fantôme de Marcel Carné est presque aussi intéressante que sa filmographie réelle.
Il ne savait plus lui-même… Ce n’était pas du tout une perte de mémoire mais il s’était tellement donné à fond pour les créer, pour les concevoir qu’il ne savait plus si ces films existaient ou pas. C’était très émouvant de voir à quel point il était impliqué dans les projets et je crois que les producteurs qui ne le laissaient pas aller jusqu’au bout des films ne se rendaient pas compte de sa terrible déception… Jusqu’au bout il y croyait.
Par contre, dès qu’il était obligé de constater que le film ne se ferait pas, il sautait sur un autre projet. Et ça repartait avec le même enthousiasme. C’était beau de voir un homme qui n’était plus tout jeune qui avait cette volonté et cet enthousiasme d’aller au bout de ses rêves.
Parmi tous ces projets inachevés, il serait intéressant de parler du dernier, « Mouche », qu’il a essayé de monter pendant plusieurs années.
Il existe dix minutes de « Mouche ». C’est quelque chose de très douloureux parce qu’il avait une envie folle de faire ce film. Il avait des idées très précises qui détournaient un petit peu la nouvelle de Maupassant. Moi j’ai eu un grand bonheur à travailler avec lui dessus. Il y avait deux, trois scènes que j’avais écrites auxquelles il rêvait…
Il pleurait en les entendant, c’était des vraies larmes qui coulaient parce qu’il y croyait, il voyait son film !
Et dans les tout derniers temps, ce n’est pas faire injure à sa mémoire mais c’est pour vous montrer à quel point l’homme était sensible, il m’avait dit au cours d’un déjeuner:
– « Je le tournerai pas ce film, je le tournerai pas ! »
Je lui ai répondu :
« Mais pourquoi, Marcel, vous ne le tournerez pas ? Le scénario est écrit, avec un producteur et avec un peu de chance on ira au bout ».
– « Je le tournerai pas parce que je ne serai pas capable de le tourner. Je pourrai dire : Moteur ! Je pourrai dire : Coupez ! Un jour, deux jours, trois jours, après je m’effondrerai… »
Et donc la première fois qu’il a demandé « Moteur » le premier jour du tournage, tout le monde était très heureux mais moi j’étais profondément triste parce que j’entendais encore sa voix me disant « J’irais pas au bout mon petit vieux ! ». Alors il ne l’a pas tourné pour de vrai et c’est le seul de ses films « fantômes » qu’il n’a pas aimé en tant que « fantôme ». C’est à dire qu’il l’a rejeté un petit peu comme un film maudit. C’était pourtant un très beau film.
Comment se passait votre collaboration sur les scénarios sur lesquels vous aviez travaillé ?
Vous savez, Marcel Carné avait travaillé avec Jacques Prévert comme tout le monde le sait, avec Charles Spaak, avec Jacques Sigurd… donc il avait travaillé avec des grands. Moi, j’étais un tout petit !
Pour lui le scénariste, c’était quelqu’un qui était un partenaire. C’est très important.
Donc Marcel Carné avait un respect pour ses scénaristes qui était émouvant. Surtout quand on était petit comme moi, hein ? Il me faisait lire les scènes (moi qui suis un très mauvais comédien ! ) Il s’asseyait en face de moi, fermait les yeux et disait : « Alors lisez moi ! ».
Parfois il ouvrait les yeux et s’écriait : « Oh c’est merveilleux, c’est comme ça que je le voyais. »
Je ne sais pas ce qu’il voyait car lui voyait le film et moi seulement ma scène… Il était très sensible aux dialogues. Le reste, ça le regardait, la mise en scène etc…
Comme j’ai travaillé avec d’autres réalisateurs, je me suis rendu compte que les autres étaient beaucoup plus tyranniques ! Ce qui m’a toujours fait rire car on me disait qu’il avait un caractère de cochon. Et moi j’ai eu affaire pendant huit/dix ans à un ange. Jamais une engueulade avec lui ! Ça me manque d’ailleurs car je me dis que ce n’était pas le vrai Marcel Carné, on m’avait peut-être mis un figurant qui lui ressemblait !
Je ne peux pas dire qu’il trouvait que ce que je faisais était génial, mais ça se passait bien. Il avait un très grand respect de l’écrit alors que moi j’ai une adulation pour l’image. Donc si vous voulez, moi qui suis un homme d’écrit je suis devant l’image comme Christophe Colomb devant l’Amérique et lui un homme d’image, il était devant l’écrit comme Magellan devant le détroit de Magellan !
Comment se comportait Marcel Carné sur un tournage ?
Il avait une passion pour tout ce qu’il y avait dans l’image. La première chose qui l’intéressait sur un plateau c’était le décor. Il avait un raffinement dans le regard qui était extraordinaire, une lucidité pour voir le petit truc qui n’allait pas. La position la pire sur un film de Marcel Carné c’était d’être son décorateur ou son directeur de la photo !
Je me souviens d’une anecdote sur « La Bible » le film qu’il a réalisé sur les fresques de la basilique de Monreale en Sicile. Certains carreaux des mosaïques étaient dorés. Son obsession était de les voir briller. Et le directeur de la photo, Jean Collomb, lui a alors expliqué que s’il laissait monter la puissance du reflet doré des carreaux, cela allait nuire aux autres couleurs.
Et je revois encore Marcel Carné sur cet immense échafaudage qui était installé dans la basilique, il montait jusqu’en haut pour filmer les fresques. Il courait sur cet échafaudage au risque de se casser la figure en s’écriant : « l’or, que l’on fasse briller mon or ! ». C’était quelque chose d’absolument magique que de le voir travailler son image.
Il était exigeant avec les étalonneurs aussi. C’était des trucs que je ne voyais pas, lui seul le voyait. « Mais monsieur Marcel Carné, je ne comprends pas ! » disait le malheureux qui ruisselait de sueur, « Qu’est-ce que vous n’aimez pas dans cette image ? »
– « je n’aime pas que ce bleu ne soit pas du bleu que je veux ! »
« Mais c’est le bleu de tous les bleus »
– « oui mais moi je veux mon bleu ! Le bleu Marcel Carné ça existe ! »
Cette exigence pour son image c’était très émouvant.
[…]
Alors après le décor et la caméra mis en place (il ne la faisait pas beaucoup bouger), il y a effectivement les acteurs. Il les aimait, les respectait et en même temps il savait qu’ils étaient au service du film. Il ne s’est jamais trompé. Il n’a jamais fait « un » Gérard Philipe, « un » Jean-Louis Barrault, c’était un Gérard Philipe au service du film. Il exigeait d’eux un professionnalisme absolu. Ce qu’il ne supportait pas, c’était qu’un acteur ne sache pas son texte.
[…]
On avait prévu de faire un film avec Coluche qui s’appelait « Taxi de Nuit » peu de temps avant sa mort tragique. Il était venu chez Marcel Carné qui m’avait demandé d’assister à l’entretien.
Ils étaient aussi émus l’un que les autre ! Coluche, qui était un garçon intelligent et connaissait bien le cinéma était intimidé et Marcel Carné avait compris, deviné que Coluche était plus que Coluche.
Ils sont restés un long moment face à face sans se parler. J’étais très gêné. Puis Marcel Carné a commencé à raconter son film et Coluche a rebondi sur les propositions de Carné… Ça aurait fait un très beau film, mais c’est encore un film fantôme !
J’ai l’impression que Marcel Carné n’était pas homme à rester enfermé sur ses classiques, sur sa grande période, mais qu’il souhaitait toujours aller de l’avant et toujours rester proche de son époque.
Vous avez tout à fait raison. Il était conscient d’avoir fait des films qui ont marqué l’histoire du cinéma français mais voilà c’était fini.
Il y avait deux, trois trucs qui lui étaient resté en travers de la gorge comme lorsque pour la projection à Cannes de « Juliette ou la clef des songes » on avait dit que la France avait perdu un cuirassé ! Ça avait été un flop terrible.
Il n’oubliait pas ces classiques, mais ce qui l’énervait un petit peu c’était qu’on répète « Marcel Carné l’homme qui a fait « Les Enfants du Paradis » ! et lui répondait que ce qui était important c’était le film qu’il allait peut-être faire demain, vous voyez ?
Faire « Les Enfants du Paradis », c’est sûrement un cadeau le jour où le film sort et où tout le monde est ébloui. Mais en même temps il disait qu’il était « enchaîné à ce film comme un galérien à sa galère ! » Il l’aimait, bien sûr, mais en même temps il se disait qu’on ne voyait plus ses autres films.
Je pense vraiment qu’il avait une tendresse, un amour particulier pour « Les Visiteurs du Soir ». C’est un film qui a beaucoup compté pour lui de par les difficultés qu’il a rencontrées pour le faire, de par l’ambition du projet, et puis je crois qu’il correspond bien à son esthétique. C’est-à-dire que c’est un film, à l’inverse des « Les Enfants du Paradis », qui est très dépouillé. C’est un film qui est presque graphique, japonais quelque part. Il me fait penser à ces bouquets japonais ou à des textes de Kawabata avec cette espèce de transparence dans l’image, des déformations de perspectives, c’est un film très travaillé sur le plan de l’image.
Il savait très exactement que le rendu en noir et blanc de la couleur rouge allait donner une tonalité particulière. C’est un homme qui travaillait son image sans se reposer sur les gens. En fait il était obligé d’avoir un décorateur, un costumier, un cadreur mais le rêve de sa vie ça aurait été de faire le film tout seul ! Une chose aussi qu’il ne supportait pas c’est lorsque quelqu’un lui disait « Monsieur Carné, je ne peux pas… c’est l’Occupation, on a pas d’étoffe pour faire le costume du Diable » et il répondait : « Mais démerdez-vous! ». C’est un mot que j’ai souvent entendu chez lui.
Il a raconté mille fois la difficulté qu’ils ont eue à se procurer ces étoffes qui évoquent les« Très Riches Heures du Duc de Berry » qui était son rêve. Rêver ça en pleine Occupation, c’était très audacieux ! Mais il y est arrivé.
C’est un film de dessinateur, de peintre. Il avait remarqué dans les « Très Riches Heures » et de manière générale dans la peinture médiévale, qu’il y avait des fautes de perspectives. Et il voulait les refaire dans « Les Visiteurs du Soir ».
Si vous êtes très attentif au film, vous verrez qu’il y a des axes où effectivement les perspectives sont volontairement fausses, trop fuyantes ou au contraire trop rapprochées, où le rapport des personnages avec le décor est faussé et c’est très volontaire de sa part. Est-ce qu’on se donne encore ce mal aujourd’hui ?
J’ai une question par rapport à l’importance de ses origines modestes, populaires… son père était ébéniste…
Très importante. D’abord parce que il ne pouvait pas se payer une place de cinéma et que ce n’était pas bien vu chez lui, il faisait l’école buissonnière pour aller au cinéma. Ça a toujours eu ce petit goût d’interdit, de ce petit truc « chipé » à la vie.
Non seulement ses origines modestes comptaient beaucoup pour lui, mais il avait un très grand respect pour le travail manuel et les gens qui venaient, je n’ose dire d’en bas car Marcel ne voyait pas les choses comme ça, il n’y avait pas une échelle qui montait ou qui descendait, c’était plutôt une ligne horizontale avec des gens qui étaient là et d’autres plus loin.
C’est vrai parfois qu’il y avait des engueulades avec son chef décorateur par exemple, mais il n’engueulait pas l’électro. Il mettait un grand O majuscule au mot Ouvrier. C’est très beau ça.
Je crois qu’il aurait été un grand adaptateur de Zola. Il l’aurait compris. J’avais dit un jour que j’aurais aimé qu’on fasse ensemble un film en reprenant l’univers de Zola. Il le lisait très bien, quand on parlait de « l’Assommoir » par exemple ou « Germinal », c’est un monde qu’il comprenait très bien. Je me souviens que « Le Ventre de Paris » de Zola l’intéressait beaucoup… Il m’a appris sur Zola, sur le Naturalisme en littérature, des choses que lui avait comprises sans apprendre, juste par connivence de classe sociale.
Est-ce que Marcel Carné a été tenté de devenir scénariste ?
Je crois qu’il n’a jamais été tenté d’être scénariste. Mais il a été tenté d’être écrivain quand il a écrit l’histoire de sa vie (« Ma Vie à Belles Dents », éditions L’Archipel). Et là, il a été très fier d’avoir écrit un livre. Il respectait suffisamment le rôle et la place de chacun même si les rouages qui permettaient de faire un film l’agaçait parfois.
Je ne l’ai jamais entendu dire « Moi j’aurais traité la scène autrement » ou « Laissez la moi, je vais la revoir cette nuit et je vous montrerai demain matin comment il fallait l’écrire ».
Quand il n’était pas d’accord avec une scène ou quand elle ne lui plaisait pas il disait : « Je suis désolé mais il faut la refaire, ça ne va pas du tout, c’est pas comme ça que je la voyais ».
« Mais vous la voyez comment ? »
– « Ben pas comme ça »
« Marcel c’est pas très précis ça !»
– « Vous vous démerdez, c’est votre métier mon petit vieux, c’est pas le mien, moi je suis pas scénariste ».
Ça répond à votre question ?
LIENS
1 – Sa notice biographique sur le site de l’Académie Goncourt.
2 – Son dernier livre « Je vois des jardins partout » vient de paraître aux Editions JC Lattès (2012).
3 – Entretien avec Jacques Chancel en 1976 pour l’émission Radioscopie sur le site de l’INA.
4 – Toujours sur le site de l’INA, cet entretien vidéo de 1977 lorsque Didier Decoin reçoit le Prix Goncourt.
5 – Et en 2006 pour la sortie de son livre sur son père : HENRI OU HENRY, LE ROMAN DE MON PÈRE dans l’émission d’Olivier Barrot, Un livre, un jour.
6 – La Normandie de Didier Decoin paru dans L’Express/L’Anse du Brick qui nous rappelle que Didier Decoin passe chaque année plusieurs mois dans sa maison du bout du monde, au nord de Cherbourg, à deux pas d’Omonville-la-Petite où un autre scénariste de Marcel Carné et non des moindres, Jacques Prévert, a terminé sa vie et où il est enterré.