1945 – Les Enfants du Paradis

Photographies de l’exposition Les Enfants du Paradis (Cinémathèque Française) 2012

Depuis le 24 octobre 2012 jusqu’au 27 janvier 2013, la Cinémathèque Française organise une grande exposition Les Enfants du paradis à Paris.

Vous trouverez le détail de cette manifestation sur notre page spéciale ainsi que sur leur site à cette adresse.

Mais pour tous ceux qui n’ont pas l’occasion de venir à Paris la voir, nous vous proposons quelques photographies pour vous donner une idée de l’ampleur et de la réussite de cette exposition.

Certaines de ces photographies ont été prises par Nicolas Cabellic (www.planete-cinephile.com) que nous remercions chaleureusement.

Pour les chanceux qui verront cette exposition, n’oubliez pas que votre billet vous donne droit à visiter l’autre exposition dans La Galerie des donateurs sur le reste de la carrière de Marcel Carné.

Voici la page que nous y avons consacré avec nos photographies.

Tous droits réservés pour les photographies ci-dessous 

(c) Philippe Morisson

 Une exposition produite par La Cinémathèque française réalisée en partenariat avec la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, grâce au mécénat de Pathé, avec le concours de Madame Tania Lesaffre / Succession  Marcel Carné et de Fatras / Succession Jacques Prévert.

Commissariat : Laurent Mannoni et Marianne de Fleury (La Cinémathèque française)

www.cinematheque.fr

(c) marcel-carne.com

 

 

La scénographie de l’exposition a été  conçue par  l’Agence Scène.

 

 

 

La chaise de réalisateur de Marcel Carné.

Une caméra, Super Parvo d’André Debrie, datant de 1932, qui a servi pour le tournage de L’Air de Paris (1954).

Notons qu’elle est semblable à celle utilisée sur le tournage des Enfants du paradis.

De plus, est exposé un projecteur de lumière à arcs électriques, semblable à ceux que Carné a beaucoup utilisées.

 

 

Sans doute la pièce la plus belle de l’exposition est celle dans laquelle sont exposés les costumes et les maquettes de costumes réalisés par Mayo.

(c) Photographie Nicolas Cabellic

 

 

A gauche l’un des costumes de Jean-Louis Barrault (Baptiste), à droite celui d’Etienne Decroux en Scapin.

 

 

A gauche le chapeau de funambule porté par Jean-Louis Barrault (Baptiste), le chapeau haut-de-forme porté par Pierre Renoir (Jéricho), puis celui porté par Pierre Brasseur (Frédérick Lemaître).

Pour finir à droite par ce magnifique chapeau en forme de tête d’oiseau porté par une figurante dans les coulisses du théâtre des Funambules.

 

 

 

Costume de Pierrot porté par Jean-Louis Barrault (Baptiste).

 

 

Manteau porté par Arletty (Garance).

 

 

Les maquettes de costumes de Mayo sont mises en parallèle avec les photographies du film.

 

 

Dans la première salle se trouvent les sources littéraires, picturales des Enfants du paradis avec notamment ce superbe tableau d’Adolphe Martial Potémont datant de 1862 et représentant le boulevard du crime.

 

 

Les pantomimes de Deburau père et fils (1889).

 

 

La seconde salle est centrée autour du scénario original de Jacques Prévert et du découpage technique de Marcel Carné.

 

 

La fameuse planche scénaristique de Jacques Prévert pour Les Enfants du paradis.

(c) Photographie Nicolas Cabellic

 

 

Dans cette même pièce se trouvent ces photographies colorisées des Visiteurs du soir (1942).

 

La troisième salle se propose de retracer toute la production du film à travers des documents rares.

Au détour de cette lettre, nous apprenons que Jacques Prévert avait été embauché par Discina, la société de production d’André Paulvé, dès le mois d’Août 1942, c’est-à-dire alors que le tournage des Visiteurs du soir venait tout juste de se terminer. Alors que beaucoup de spécialistes de Carné pensaient que le film avait été mis en chantier au début de l’année 1943.

 

 

La Scalera était une société de production italienne associée de Discina et à ce titre était le producteur officiel du film avant sa reprise par Pathé.

Cette lettre montre les dates d’engagement des acteurs du film.

Jean-Louis Barrault a été le premier engagé (date du 22 mars 1943), suivi par Pierre Brasseur le 7 avril 1943 et Arletty a été engagée le 17 avril 1943.

Tous les autres l’ont été bien plus tard (au moins deux mois plus tard).

 

 

Ce courrier est important car daté du 6 décembre 1944 (après la libération de Paris) il est signé par Léon Barsacq, le décorateur du film.

Il lui est demandé s’il accepte à la demande de Marcel Carné de faire figurer au générique la mention stipulant qu’Alexandre Trauner a collaboré avec lui dans la clandestinité.

 

 

Puis nous arrivons dans une petite salle qui renferme également des trésors liés aux décors du film.

Sur la gauche, les maquettes de Léon Barsacq.

 

 

En face se trouve ces deux belles maquettes peintes par Alexandre Trauner.

 

 

Maquette en relief des Enfants du paradis.

 

 

Le diaporama dans cette petite pièce projette de très beaux clichés du tournage du film dont cette photographie en couleur.

 

 

Cette partie nous prouve qu’une troisième partie du film avait été bien envisagée par Carné et Prévert.

Ainsi cette maquette de Mayo pour une robe que devait porter Maria Casarès au tribunal ainsi que son contrat prévu pour ces scènes.

 

 

La partition manuscrite de Maurice Thiriet qui est enfin reconnu comme le compositeur de la musique du film avec…

 

 

Joseph Kosma dont on peut voir pour la première fois sa partition des pantomimes (écrite pour un ballet intitulé Pierrot Le Galant ci-dessous).

 

 

 

Le générique de la première époque par Maurice Thiriet et Georges Mouqué (le prête-nom de Joseph Kosma).

 

 

La pièce consacrée à la sortie du film nous montre les différentes affiches du film en couleur.

 

 

L’une des rares photographies colorisées éditée pour les deux salles d’exclusivité du film.

 

 

N’oubliez pas de regarder par ces trous pour voir quelques photographies du film en relief !

 

 

Cette table nous montre des exemples de brochures promotionnelles, lettres, etc…

 

 

 

L’affiche polonaise de Julian Palka (1955)

 

 

Cette très belle poupée de Baptiste n’est curieusement pas créditée.

Nous pouvons vous dire qu’elle aurait été offerte par Staline à Carné et figurait dans les archives Marcel Carné à Boston.

Cliquez ici pour voir cette poupée exposée sous sa vitrine à l’époque (voir plus bas sur cette page).

(c) Photographie Nicolas Cabellic

 

 

 

(c) Photographie Nicolas Cabellic

 

 

Les deux panoramiques ci-dessus et ci-dessous ont été prises par Nicolas Cabellic (c).

Nous vous conseillons de les visionner sur un écran de 17″ au minimum.

 

 

Vous avez  jusqu’au 27 janvier 2013 pour voir cette magnifique exposition.

 

Cliquez sur ce  lien pour voir nos photographies de l’exposition Marcel Carné dans La Galerie des donateurs, accessible avec le même billet.

 

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4 Responses to “Photographies de l’exposition Les Enfants du Paradis (Cinémathèque Française) 2012”

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