1939 – Le Jour se lève

le dossier de presse promotionnel (ressortie)


LE JOUR SE LÈVE (1939) – le dossier de presse promotionnel (ressortie)

Vous pouvez lire le scénario accompagnant ce dossier de presse par ce lien direct.
Ce dossier est composé de quatre pages recto verso au format 31 x 24.

Voici les photos illustrant ce dossier de presse promotionnel du Jour se lève sorti en 1939.









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Scénario du Jour se lève

– Attention ce scénario dévoile quelques clefs (spoilers) de l’intrigue –


Sur une place, dans une importante agglomération industrielle, s’élève une maison ouvrière de quatre étages.
Sur le dernier palier, à travers une porte fermée, parviennent des échos d’une violente discussion.
Soudain éclate un coup de feu.
Un homme, blessé, sort du logement, trébuche, roule…, et tombe mort.

Peu de temps suffit pour que la police apparaisse. Mais, quand elle se présente devant la porte fermée, alors, de l’intérieur, c’est une bordée de coups de revolver qui répond aux sommations. Voici, dans sa chambre, celui qui a tiré : François.

Il a déclenché contre lui l’énorme mécanisme policier. Il ne préserve plus, de sa vie ou de sa liberté, que quelques heures d’une tranquillité précaire. Elles lui serviront à faire le bilan de cette aventure où il sombre.

François, du coin de sa fenêtre, peut voir sur la place le rassemblement que son acte provoque.
Alors il se souvient.

C’est cette même place qu’il traverse en vélo chaque matin, quand il se rend à son travail.
Dans une usine immense et neuve, il exerce un métier dangereux : il est « sableur ». Masqué, revêtu d’une sorte de scaphandre, il décape au jet de sable des plaques d’acier.
Ainsi travaillait-il, lorsqu’un jour la porte de l’atelier s’est ouverte. Une jeune fille, Françoise, est entrée.
Ils se sont revus et bien vite l’amour est né.
Puis la jalousie…

Un soir, en se cachant, il la suit et elle le mène dans un endroit inattendu : un petit café-concert de province.
Qui l’attire en ce lieu ?
Sur la scène, un dresseur de chiens, monsieur Valentin, présente cinq pauvres bêtes.
On est vite édifié sur la sympathie que peut inspirer ce monsieur. Sa partenaire, Clara, l’abandonne au milieu de son numéro. Elle ne peut plus voir cet homme, avec qui elle vit depuis deux ans. Venue s’accouder au bar, près de François, c’est à lui qu’elle confiera ses rancœurs…

Eh bien, c’est pourtant cet individu suspect que la jeune fille est venue voir. François peut s’en rendre compte à la fin du numéro, quand elle rejoint dans les coulisses le montreur de chiens. Lorsque celui-ci la reconduit quelques minutes après, François se cache pour qu’elle ne le voie pas.
Il voudrait la suivre, cependant il en est empêché par Clara que la belle prestance de l’ouvrier a séduite.
Voici mieux : Clara prend François comme chevalier servant, lorsque monsieur Valentin vient chercher sa partenaire…
Par galanterie l’ouvrier défend cette femme. Elle reste avec lui…

Des mesures ont été prises devant la maison, des renforts amenés…
Un commissaire apparaît, qui prend l’affaire en mains. Il fait d’abord refouler sur la place les curieux trop nombreux. Cependant que dans sa chambre François vit, dans un grand silence, sa dernière nuit…
Soudain, l’offensive policière se déclenche…
De l’escalier où ils sont protégés par un barrage de boucliers d’acier, les agents entreprennent de démolir la porte à coups de revolver…
Il ne sortira plus de cette chambre.
Il en sortait pourtant librement…

Il se souvient. Il se revoit, un dimanche matin, allant chez Clara qui, depuis qu’il l’a rencontrée, est demeurée pour lui dans cette ville. Mais, ce dimanche-là, voici que monsieur Valentin a réapparu…
François n’en a pas fini avec lui.
Les deux hommes, dès qu’ils sont en tête à tête, se heurtent l’un à l’autre. Ce n’est pas Clara qui les sépare, mais une autre : Françoise. Eh bien ! Monsieur Valentin dira toute la vérité ! Vérité curieuse : Françoise est sa fille…
Jadis il a mis une enfant à l’Assistance publique. Il en a toujours gardé un remords. Il l’a recherchée, il l’a retrouvée, dit-il.
François n’a plus de motif d’être jaloux.
Pourtant, Françoise a ri, quand l’autre l’a questionnée sur son père…
Comment serait-elle sa fille ? Bien sûr que non, elle ne l’est pas.
Mais cet homme a une marotte. Il s’est montré bon pour elle, et lui a montré de l’affection… à elle qui n’en a jamais connu. Alors, pourquoi le détromper ?
Soit… mais le soir, François qui veut rompre avec Clara voit renaître sa jalousie, plus horrible qu’avant. Il a brusquement l’impression d’enfoncer dans la boue. Que dit Clara, elle qui a été longtemps la partenaire de monsieur Valentin ? Que cet homme joue un jeu abject, ici, comme il l’a déjà fait ailleurs…
Que s’il s’est attiré l’affection de Françoise, ce n’est pas pour se conduire comme un père…

Dans cette chambre où il s’est enfermé, François perd sa confiance dans la vie.
Devant la maison, sur la place, la police attend…
Le dernier acte s’annonce : la brigade des gaz est arrivée. François, dans sa chambre, revit la scène même après laquelle il s’est enfermé : la scène du meurtre. Au moment où il se préparait à s’étendre et qu’il remontait son réveil, en prévision du jour suivant, monsieur Valentin a fait irruption dans la pièce, hagard et furieux… Il n’est plus question qu’il soit le père… Il est jaloux… monstrueusement jaloux… Il provoque François, il prononce les seuls mots impardonnables : « Elle t’aime peut-être, mais moi je lui plais… tu m’entends : je lui plais. Tu veux des détails ?»
François a tiré.

Maintenant il arme son revolver. La dernière balle sera pour lui-même. Mais un homme rampant sur le toit, portant des ampoules à gaz lacrymogènes, de son côté vise François. À la minute même où il lance ses gaz, éclate un coup de feu, François a précédé son geste.
Sur un corps étendu au jour levant, se déroulent les nuages nocifs. Dans la chambre où il n’y a plus qu’un mort, alors, le réveil sonne, annonçant en vain la reprise d’un nouveau jour.

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